« Faire du théâtre, c’est se mettre à l’écoute du monde pour en être la caisse de résonance. »
Laurent Terzieff
Projet artistique
Après de passionnantes et formatrices années passées au sein de différentes compagnies, j’ai ressenti un besoin de « voyager » plus intime par une structure de création, un « endroit » qui nous permettrait de » secouer » ensemble notre société, d’y déposer en toute liberté nos blessures et cicatrices et de pouvoir, dans la Création, avancer ,s’ouvrir à la résilience et mieux comprendre l’Humain . Avec une préférence pour les auteurs(trices) contemporain(e**s), Insolence is beautiful! vise, ou du moins, tente à comprendre les palpitations du monde, à interroger, explorer, modestement, notre époque, à aborder le domaine du Sensible, d’ouvrir les yeux en particulier sur les invisibles ou les plus fragilisé(e)s.
L’année 2020, particulièrement sinistre nous montre que l’artiste a toute sa place dans la société et qu ‘il est essentiel pour vivre et non pas survivre, qu’ il a une Voix .Se relever du naufrage avec encore plus de courage ,solidarité et beauté entre les humains.
0ser faire du théâtre c’est être un peu « insolent », et être insolent implique de se mettre « en danger » ce qui exige du courage. L’exigence du théâtre c’est parvenir à combiner l’humilité et la compréhension nécessaires pour percevoir le Monde, avec le courage et le désir indispensables pour Vivre et ne pas Subir, Rester Humain, profondément Humain avec toute la complexité que cela implique.
Pour ce qui est du « Beautiful », le théâtre est, pour moi, Beauté et doit traquer la laideur. Conserver, en nous, cette part d’enfant qui permet l’émerveillement source de beauté et de poésie.L’anglais me semble être une langue pétillante, et comme il est devenu la langue universelle il évoque le « jouer ensemble » et permet de rassembler symboliquement, des artistes de divers horizons, pays, continents mais tous profondément unis par l’Art et d’ouvrir le dialogue.
Enfin j’aime à voir le point d’exclamation comme un clin d’œil. Chacun pouvant y lire ce qui lui plaira de voir, c’est tout à la fois l’imaginaire et l’ouverture ; cela peut être aussi une autre planète restée invisible.
A toi, Aurélien.